Publié le : 20 octobre 20216 mins de lecture

Le pilotage requiert une autorisation issue d’une formation de télépilote drone. Cette activité exige de la prudence et du professionnalisme. Tout le monde peut se lancer à condition de posséder une attestation. Le pilotage présente d’innombrables débouchés (Ingénieur, photographe, militaire…).

Comment se former pour devenir pilote de drone ?

Pour devenir pilote, vous pouvez suivre une formation pilote de drone chez web2vi.com. Grâce à des cours pratiques et théoriques, vous pourrez acquérir les compétences nécessaires. La partie théorique englobe les cours en salle ou en ligne. Selon votre niveau, elle dure entre deux à trois mois. Durant la fin de votre parcours, le centre de formation vous lèguera un brevet technique. Ce dernier vous permettra de passer à la pratique. Vous bénéficierez du suivi d’un professionnel pendant une à trois semaines. Par la suite, vous obtiendrez votre attestation de suivi de formation. Le pilotage touche divers domaines tels que l’audiovisuel, le BTP (bâtiment travaux public), l’agriculture, etc. Avant de vous lancer, vous devez choisir votre spécialité. Par exemple, vous pouvez opter pour la thermographie. Elle consiste à capturer des vidéos et images thermiques. Cette spécialisation touche le bâtiment ou la télésurveillance. Une étude de marché reste conseillée avant de vous décider. Durant la formation drone, vous passerez l’examen théorique dans les locaux de la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Pendant 1 heure et demie, vous traiterez un QCM (questionnaire à choix multiple) composé d’environ 45 questions. Le test pratique consiste à piloter votre drone dans des conditions réelles, sous l’œil exigeant d’un jury. Une fois attesté pilote, vous commencerez par le statut d’autoentrepreneur pour éviter de payer des cotisations sociales. Pour assurer votre carrière, vous devez déclarer votre activité à la DGAC et respecter les lois liées à ce métier. Toute infraction peut mener au retrait de votre attestation.

Comment bien choisir votre drone ?

L’achat de drone s’avère compliqué. Votre aéronef doit remplir des critères en fonction de son utilisation. Pour un drone de débutant, il doit combiner robustesse et solidité. La formation requiert un engin facile à manier pour s’entraîner. Pour pouvoir s’entraîner, le drone s’accompagnera de protections d’hélices. Ces protections empêchent le drone de blesser quelqu’un et d’abîmer vos biens. Il devra comporter le mode ATTI (American Telephone and Telegraph Interchange) pour le maintien de son altitude et de sa stabilité. L’option « return to home » ou RTH le ramènera à son lieu de décollage de manière automatique. Cela vous aidera si vous le perdez de vue lors d’un vol en extérieur. Vous pouvez acheter un minidrone. Il coûte moins cher, mais possède la robustesse requise pour un débutant. Les pilotes professionnels choisissent des drones équipés d’une caméra HD (haute définition). Certaines marques vous offrent des résolutions 4K et plus de 20 mégapixels. La catégorie drone de courses correspond aux pilotes plus avancés. Cet aéronef « racer » se distingue par sa maniabilité. Rapide et réactif, il s’affiche parmi les drones les plus utilisés. Certains engins répondent à des besoins liés à son domaine d’application. Par exemple, les drones dans le BTP peuvent traiter des toitures. D’autres résistent à des conditions météorologiques extrêmes. Une large gamme s’offre à vous. Vous pourrez trouver un drone pour tout budget.

Astuces pour entretenir votre drone


Pour conserver votre appareil, vous devez le nettoyer et le soigner. Vous vous servirez d’un chiffon et de l’alcool ménagé pour astiquer son extérieur et ses hélices. Sous son carénage, vous pouvez souffler de l’air comprimé pour dégager la poussière. L’objectif de la caméra nécessite un coton-tige imbibé de nettoyant optique. Cette opération exige un produit de qualité et un mouvement délicat. Avant le lavage, vous penserez à ôter la batterie. Afin d’optimiser l’autonomie de la batterie, vous suivrez les recommandations du manuel d’emploi. Vous devez utiliser un chargeur original de la marque. Vous garderez les batteries supplémentaires à un endroit abrité du soleil. Lors du chargement, vous attendrez qu’elles atteignent 100 % de charge. Vous surveillerez le fonctionnement des pièces de votre appareil. Par exemple, des hélices en déséquilibre entraînent une surcharge d’effort pour le moteur. Cette situation engendrera une panne de matériel. Vous identifierez le problème à l’aide des testeurs d’hélices. La sauvegarde de pièces de rechange limite les dégâts. Avant le vol, vous inspecterez l’état physique de votre appareil. Les composants (la batterie, les fils, les hélices…) doivent tous y passer. Vous devez calibrer l’IMU ou « Internial Movement Unit » au quotidien. Il calcule l’orientation, la vitesse et la position du drone. Une anomalie de ce système affecte sa performance. Chaque vérification s’effectue en lieu sûr pour écarter la perte de minuscules pièces telles que les vis. Un entretien régulier rallonge la durée de vie de votre aéronef.